Compte rendu de l'Atelier
Cytométrie en Flux

14 Mars 1999
Paris - Réunion de la SFH


Paquita Nurden-José Sampol, Françoise Dignat-George, Valérie Combes, Jean-François Schved, Bernadette Boval


1) Microparticules

Les résultats des études multicentriques analysés par Valérie Combes et Françoise Dignat-George montrent à l’évidence une convergence des résultats des différents centres. La nouvelle approche d’analyse du sang total par un marqueur du complexe GP IIb-IIIa s‘avère plus prometteuse que la récupération des microparticules par centrifugation proposée précédemment.
La zone des microparticules est identifiée par la taille des éléments et leur fluorescence. Cette méthode d’identification est réalisable à condition que l’intensité de fluorescence soit suffisante pour permettre de distinguer les microparticules du bruit de fond, cette condition s’est avérée être réalisable. Un second point est la délimitation entre particules considérées comme des plaquettes et microparticules. La définition de cette zone dépend du cytomètre utilisé c’est donc une difficulté pour l’homogénéisation des résultats. Le prochain protocole devra tenter de résoudre ce problème.

Un autre point soulevé par nos collègues Marseillais est l’évaluation du nombre de microparticules en prenant comme standard interne des billes FlowCount (Coulter). Il semblerait que cette évaluation dépende trop du cytomètre en flux utilisé, aussi il est proposé d’exprimer le nombre de microparticules en valeur absolue, cette valeur étant déterminée ainsi : déterminer le taux de plaquettes du même tube par les automates des laboratoires, ensuite analyser la proportion de microparticules par rapport à celle des plaquettes, en déduire la valeur absolue de microparticules par µl. L’utilisation d’échantillons fixés est rejetée car ce fixateur augmente le nombre de microparticules phénomène selon J-M Freyssinet dû à une vésiculation de la membrane induite par le fixateur.


2) Plaquettes réticulées

Des protocoles d’identification des plaquettes réticulées en sang total ou en PRP avaient été proposés. La standardisation devait être réalisée en utilisant les billes avec un réglage sur le canal 32 sur les appareils Coulter et sur le canal 320 pour l’appareil Becton Dickinson. Les moyens d’expression des résultats soulèvent des interrogations car sauf exception l’histogramme de fluorescence est unimodal ne permettant pas d’identifier une population différente de plaquettes. Arbitrairement le pourcentage de plaquettes positives peut être identifié en utilisant un marqueur situé entre o et 1% du négatif à savoir des plaquettes non incubées avec le Thiazol orange.


3) Anticorps anti-plaquettes

Bernadette Boval nous propose d’utiliser la technique mise au point dans son laboratoire pour la détection des anticorps fixés à la surface. Chaque personne souhaitant participer à l’étude multicentrique est priée de contacter directement B Boval pour recevoir le détail du protocole (Laboratoire d’Immuno-Hématologie Hôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise Paré 75010 PARIS).